Bien-être animal

3 piliers éthiques encadrent l'utilisation d'animaux à des fins scientifiques. Appelés les 3R, ils ont été énoncés en 1959 par Russel et Burch. En 2010, ils ont été intégrés en 2010 dans la directive européenne 2010 / 63 / UE relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques. Voici ceux qui sont la base de notre métier :

• Remplacer

Remplacer l'utilisation d'animaux par des méthodes alternatives chaque fois que cela est possible. Les méthodes alternatives peuvent être des analyses ou modélisations informatiques, culture de cellules, utilisations d'organes ou de tissus isolés...

• Réduire

Réduire au strict minimum le nombre d'animaux inclus dans les protocoles. Ce nombre doit cependant être suffisant pour que les résultats soient exploitables et représentatifs de l'effet mesuré.

• Raffiner

Raffiner les méthodes expérimentales pour minimiser la douleur, la souffrance ou l'inconfort des animaux. Cela inclut l'amélioration des conditions de vie et l'utilisation de techniques moins invasives.

En savoir plus sur les 3R

Lorsque cela est possible, faire adopter les animaux à la fin des expériences (pour les rats, souris, lapins, chiens…) ou les placer dans des refuges dédiés (pour les singes) pour leur permettre de profiter d'une paisible retraite.

Assurer la responsabilité éthique et légale des chercheurs vis-à-vis du bien-être des animaux, incluant le respect des lois, la formation des équipes de recherche et l’adhésion à des principes éthiques stricts.

Améliorer la robustesse, l'enregistrement et le partage des données scientifiques obtenues, renforcer la valeur scientifique de la recherche animale comme le proposent Daniel Strech et Ulrich Dirnagi en 2019 dans leur article paru dans BMJ Open Science.